Renault Clio 4 phase 2 (2016-2020) : quelles sont les pannes les plus fréquentes sur un modèle essence ?

La Renault Clio 4 phase 2 (2016-2020) continue de briller sur le marché de l’occasion grâce à sa praticité, son design moderne et son accessibilité. C’est une voiture populaire, recherchée par ceux qui veulent allier polyvalence et esthétique. Cependant, toutes les versions ne se valent pas, notamment du côté des motorisations essence.

Un design toujours attractif et une deuxième phase améliorée

Apparue en 2012 et rénovée en 2016, la quatrième génération de la Renault Clio a su marquer les esprits. Ses courbes élégantes, ses poignées de portes arrière intégrées avec discrétion et son allure équilibrée en font un modèle moderne, encore en phase avec les standards actuels. Avec une longueur dépassant la moyenne (4,07 mètres), elle se situe entre la citadine et la compacte. Son coffre de 330 litres (hors équipement audio Bose) et son habitabilité convenable lui permettent d’accueillir confortablement une famille restreinte. À noter que la version break Estate, plus rare mais convoitée, offre 20 cm supplémentaires en longueur et un espace de chargement accru (+145 litres).

Le restylage de 2016 a donné à la Clio un faciès plus expressif, reconnaissable à ses feux de jour en forme de “C”. L’intérieur a également gagné en finition avec l’utilisation de matériaux plus valorisants et la résolution de certains problèmes électroniques (écran R-Link capricieux, boîte automatique EDC instable). La gamme, composée de nombreuses éditions spéciales, a été simplifiée au fil du temps, mais des versions comme Business, Limited, Intens ou Initiale Paris demeurent bien équipées.

Sur la route, la Renault Clio 4 inspire confiance avec sa tenue de route et son comportement sécurisant. Toutefois, le confort est un peu ferme et la visibilité arrière peut poser problème lors des manœuvres. Il est conseillé de choisir un modèle avec une caméra de recul ou des radars de stationnement pour plus de facilité.

Quels moteurs privilégier ?

À un prix inférieur à 9 000 euros, le choix des motorisations est vaste, mais certaines se démarquent :

• 1,2 litre 16V 75 ch : fiable et économique, idéal en ville mais moins performant sur route. Disponible à partir de 6 000 euros avec un kilométrage élevé.
• 0,9 litre TCe 75 ch : plus dynamique grâce à son turbo, mais rare et légèrement onéreux.
• 0,9 litre TCe 90 ch : le compromis idéal. Économe (environ 6,2 l/100 km), suffisamment puissant et disponible à partir de 8 500 euros en finition Business.
• 1,2 litre TCe 120 ch : performant et agréable à conduire, mais à surveiller en raison de sa consommation d’huile excessive et de coûts d’entretien élevés.
• 1,2 litre TCe 120 EDC : version automatique attrayante, mais sa boîte à double embrayage peut être fragile et coûteuse à remplacer.

Notre recommandation : optez pour un modèle 0,9 litre TCe 90 Limited, bien équipé, sobre et disponible à un prix inférieur à 9 000 euros avec moins de 100 000 km. En version break, le supplément est modique (+400 euros) pour un réel gain en praticité.

Avant l’achat, il est essentiel de vérifier :

• Boîte EDC (six vitesses et double embrayage) : parfois bruyante. Si la mise à jour du boîtier de gestion (650 euros) ne résout pas le problème, un remplacement complet est nécessaire (6 000 euros).
• Boîte manuelle (cinq vitesses) : quelques difficultés observées pour passer la marche arrière, dues à un problème d’ajustement de la commande par câble.
• Climatisation : des pannes de compresseur recensées (remplacement à partir de 300 euros).
• Commande de ventilation et jauge à carburant : fragilités récurrentes.
• Moteur : segmentation perfectible du 1,2 litre TCe, entraînant une consommation d’huile et nécessitant un entretien annuel pour éviter les casses (coûtant 5000 euros).
• Système multimédia R-Link, stop/start : des dysfonctionnements nécessitant une mise à jour en concession (dès 150 euros).
• Train avant : grincements liés à l’usure prématurée des silentblocs et des biellettes (environ 250 euros).

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Conclusion

La Renault Clio IV phase 2 (2016-2020) demeure une voiture séduisante sur le marché de l’occasion, offrant un design moderne, des motorisations variées et un confort appréciable. Cependant, il est essentiel de choisir avec soin la version et le moteur qui répondent le mieux à vos besoins.

FAQ

1. Quelle est la meilleure motorisation pour une Renault Clio IV phase 2 ?

Il est recommandé d’opter pour le moteur 0,9 litre TCe 90 ch, offrant un bon compromis entre performances et économie.

2. Quels problèmes de fiabilité peut-on rencontrer sur la Clio IV phase 2 ?

Des soucis peuvent survenir au niveau de la boîte de vitesses EDC, du système de climatisation et de certains éléments du moteur, nécessitant une vigilance accrue.

3. La Renault Clio IV phase 2 est-elle adaptée à un usage familial ?

Oui, la Clio IV phase 2 offre un coffre spacieux et une habitabilité convenable pour une utilisation en famille.

4. Est-il judicieux d’investir dans une Clio IV phase 2 d’occasion ?

Si vous choisissez avec attention un modèle bien entretenu, la Clio IV phase 2 d’occasion peut être un excellent choix en termes de rapport qualité-prix.

5. Quels sont les points forts de la Renault Clio IV phase 2 par rapport à la concurrence ?

La Clio IV phase 2 se distingue par son design attrayant, ses motorisations variées et son confort de conduite, en faisant un concurrent de taille sur le marché de l’occasion.